The Eyes est la première revue de photographie en réalité augmentée dédiée à l’Europe d’aujourd’hui.
• Une publication semestrielle bilingue et haut de gamme mettant à contribution les innovations du « papier connecté »,
• Une grande ville européenne au coeur de The Eyes N°5 : Paris, une capitale à l’avant poste de l’histoire de la photographie !
• La présence d’Atiq Rahimi, de JH Engström, de Martin Parr et le Paris de Christian Caujolle,… (suite…)
Attirante Amérique latine, fébrile, irradiante d’intensités colorées, d’émotions exacerbées, de démesure. Construite d’une multiplicité de cultures ancestrales, autochtones, européennes ou encore africaines.
Devant l’immensité d’un territoire aussi vertigineux, du Mexique à l’Argentine, du Brésil au Pérou en passant par le Chili, le Guatemala, la Colombie, la République Dominicaine, l’Uruguay…, nous nous sommes laissé surprendre au fil de nos recherches.
Ne considérant, comme à notre habitude, que des oeuvres réalisées après 2000, avec le désir de privilégier les photographes déployant leur créativité dans le contexte de leur histoire en devenir. Nous avons sélectionné près de soixante photographes issus de neuf pays d’Amérique latine, de figures de proue telle la photographe brésilienne Claudia Andujar aux nouvelles générations qui s’expriment dorénavant dans le climat politique, en partie apaisé, des jeunes démocraties après les grandes vagues révolutionnaires et les dictatures traumatisantes du XXe siècle.
Nous avons sciemment écarté le « déjà vu », nous ouvrant aux surprises, non pas pour désigner arbitrairement l’identité visuelle d’un pays mais pour rassembler des images qui, selon les mots du grand Miguel Rio Branco, « réveille(nt) les émotions », des images aussi dont le mystère intrigue. Ainsi que celles qui questionnent la société, son économie, son histoire, sa mémoire.
Une photographie contemporaine témoin exceptionnel de la mixité fertile de ce continent si inspirant.
¡ Que viva América Latina !
L’ouvrage
Les paradis fiscaux occupent aujourd’hui une place centrale dans l’actualité politique et l’économie mondiale : ils représentent un capital financier énorme avec 32 milliards de dollars (deux fois la dette des États-Unis). Cet argent appartient à de riches particuliers ou à de grandes entreprises qui cherchent à échapper à certaines règlementations financières contraignantes ou à réduire leurs impôts.
De Singapour au Delaware, de Panama aux îles Vierges britanniques, de la City de Londres aux îles Caïmans, du Luxembourg aux Pays-Bas, l’ouvrage nous plonge dans le monde secret et feutré des paradis fiscaux, levant le voile sur une réalité méconnue et souvent fantasmée, bien loin des plages de sable fin et des cocotiers…
À travers plus de 80 photographies, Paolo Woods et Gabriele Galimberti proposent une lecture singulière de cet univers. Le texte de Nicholas Shaxton – l’un des experts les plus reconnus dans le domaine –, répond aux images et nous aide à décoder le fonctionnement des paradis fiscaux, soulevant par là-même des interrogations d’ordre éthique et moral. (suite…)
The Eyes n°4 en kiosques, en librairies et sur theeyes.eu
The Eyes est la première revue de photographie en réalité augmentée dédiée l’Europe d’aujourd’hui.
Dans Autoportrait, Jean Pierre Raynaud s’approprie la temporalité du livre pour retracer à partir de textes personnels rédigés au fil de la plume et d’un choix d’œuvres emblématiques, son parcours artistique depuis 1962.
Autoportrait ? Autobiographie ? Livre d’artiste ? L’ouvrage entièrement conçu par l’artiste révèle toute la violence d’un plasticien profondément marqué par le cours de sa vie, mais aussi son aspect intime, délicat, voire politique.
Saint-Paul et Saint-Joseph sont deux prisons de Lyon construites au XIXe siècle. Devenues vétustes et surpeuplées, elles ont été désaffectées en 2009. Avant que la transformation des lieux ne provoque une amnésie collective, Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard décident de les immortaliser. Les deux hommes, l’un à travers des dessins, des peintures et des installations, l’autre par la photographie, retranscrivent sur les murs abimés le souvenir singulier de ces hommes et de ces femmes qui y ont été un jour incarcérés. Ces images, chargées de révolte et de lyrisme, figent la liberté disparue. (suite…)
Mémoires d’un géant rend hommage à l’un des plus grands photographes de l’histoire : Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar.
Très complet, le livre met en lumière le parcours atypique de ce journaliste, caricaturiste et photographe français, né en 1820. À travers 150 photographies, caricatures ou dessins qu’accompagnent les textes rédigés par ce touche-à-tout au destin exemplaire, le lecteur est invité à se plonger dans la vie intellectuelle, artistique et culturelle de la France du XIXe siècle. Au-delà du témoignage historique, l’ouvrage met aussi en valeur le rapport du photographe à son art et souligne le poids de la technique dans la création photographique. (suite…)
C’est en 1975 que paraît pour la première fois ce livre de Josef Koudelka, sous le titre Gitans, la fin du voyage. En 2011, Delpire en publie une version augmentée : c’est celle que nous réimprimons aujourd’hui.
À travers 109 photographies prises entre 1962 et 1971, dans une Tchécoslovaquie devenue aujourd’hui Bohême, Moravie et Slovaquie, ainsi qu’en Roumanie, Hongrie, France et Espagne, Josef Koudelka se plonge dans l’univers des gitans et leur rend hommage. Ce maître de la perspective, en accentuant les noirs, nous livre des images d’une étrange puissance. À travers les portraits de femmes, d’hommes et d’enfants, il nous fait découvrir à la fois le sourire et la souffrance, la musique et le silence, la vie et la mort.
Dans un décor désolé, le regard du photographe rencontre l’autre et l’ailleurs, et son travail est d’une humanité bouleversante. (suite…)
1970. Après avoir été reporter lors de l’invasion soviétique, Josef Koudelka renonce à sa nationalité tchèque, devient apatride et entame un long voyage : celui de l’Exil. Traversant les frontières de l’Europe, en homme libre, il photographie ce qu’il voit : les lieux, les objets, les âmes. Ces images de vie dégagent une profondeur et une force invraisemblables. À la fois nomade et visionnaire, Koudelka dépeint un monde où le tragique investit le quotidien.
Exils propose une sélection d’images qui nous emmènent dans un voyage qui nous en dit autant sur l’être que sur l’ailleurs et qui trouve aujourd’hui une particulière acuité, au moment où l’Europe est secouée de crises.
« Pendant cette période, il accumule des images qui semblent n’avoir d’autre cohérence que la volonté de l’auteur à satisfaire une sorte de rage de voir, de voir une réalité qu’il transcende, qu’il organise avec une sens inné de la lumière et de la composition. » Robert Delpire