Le Studio de la MEP présente Auf dem Zahnfleisch [Sur la chair des dents], de l’artiste Rosa Joly, un film en 16 mm réalisé à New York et produit spécialement pour l’exposition. Ce court métrage mêle des hommages à des personnalités issues de la Beat Generation (Jay DeFeo, Bruce Conner), de l’histoire du cinéma (Carl Theodor Dreyer) et de la scène artistique dans laquelle l’arstiste évolue. Rosa Joly s’inspire notamment des natures mortes de DeFeo et rappelle que celles-ci peuvent se lire comme des auto-portraits d’où la vie afflue même si les corps en sont absents.
L’exposition « Afirmação » réunit onze artistes dont les pratiques diverses (peinture, sculpture, dessin, installation, photographie, vidéo) sont autant de gestes qui font vibrer les contours d’une certaine identité brésilienne contemporaine.
Mous Lamrabat, photographe maroco-belge, se sert de sa double culture pour utiliser, avec humour, les codes du luxe combinés avec des objets traditionnels marocains pour transmettre un message de paix et réunir le monde Occidental et Oriental. L’artiste construit un univers coloré, légèrement surréaliste, sensible et subtilement provocant à travers des images toujours élégantes.
«Je vis dans deux mondes, et en tant que créateur, il n’y a pas mieux.
Mon travail, c’est 50 % de ce que je veux dire. L’autre moitié c’est celui qui regarde.»
Mous Lamrabat
Le Pavillon Populaire présente la première grande exposition en France sur l’œuvre du photographe catalan Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies, 1906 – Sant Cugat del Vallès, 1989) consacrée à la Guerre d’Espagne.
La MEP est heureuse d’annoncer sa nouvelle saison d’expositions entièrement féminine. Au deuxième étage, quatre installations vidéo de l’artiste néerlandaise Rineke Dijkstra exploreront les thèmes de la jeunesse, l’adolescence et les enjeux de la représentation. Au troisième étage, les visiteurs pourront découvrir le travail pluridisciplinaire de Maya Rochat qui fait se rencontrer photographie, peinture, vidéo, installation et performance. (suite…)
agnès b. présente la sixième saison de sa collection à la Fab. dédiée au langage du corps.
Le langage corporel fait partie de la communication non verbale, c’est-à-dire tous les messages que l’on peut faire passer sans avoir recours à la parole. En l’occurrence, le langage corporel est l’ensemble des manifestations du corps tels que les attitudes corporelles, le regard, un sourire, un haussement d’épaule qui peuvent véhiculer un sens. (suite…)
Dans un univers onirique aux codes proches du documentaire, Matthieu Gafsou, Alice Pallot et le collectif De Anima nous amènent à réfléchir au vivant et au lien que l’être humain entretient avec la nature. Entre macro-écologie et observation de l’infiniment petit, ces 3 projets artistiques forment un ensemble qui laisse percevoir la force originelle et ultime de la nature, qui se déploit en un réseau, en un « tout lié » puissant et résilient. (suite…)
«Conversations avec Eugène Trutat»
A travers ses photographies, Guillaume Herbaut retourne dans les paysages d’Eugène Trutat en se focalisant sur le Luchonnais. Associant archives, paysages et natures mortes, il nous propose une conversation inédite pour redéfinir les contours visuels et sensibles d’un nouveau rapport au monde.
Le Studio présente la première exposition personnelle, dans une institution française,
de l’artiste Diane Severin Nguyen, connue internationalement pour ses travaux photographiques et vidéo qui sondent la matière en liant l’instabilité du médium photographique à celle des corps.
Figure incontestée de la photographie française contemporaine, récemment lauréat avec le tireur Guillaume Geneste du Prix du tirage Collection Florence & Damien Bachelot, Bernard Plossu découvre les États-Unis en 1966, depuis le Mexique où une partie de sa famille est implantée et où il a initié quelques années plus tôt, dans le Chiapas, une pratique cinématographique et photographique. Bill Coleman, un de ses plus fidèles amis, sera son passeur et son guide. De 1966 à 1974, ce seront des années de découverte de la société américaine et de rencontres multiples, en particulier avec les protagonistes de la contre-culture américaine. De 1974 à 1985, une immersion approfondie dans le territoire de l’Ouest américain. En 1977, il pose même ses valises au Nouveau-Mexique et y fonde une famille, jusqu’à son retour irrévocable en France en 1985.
« En photographie, on ne capture pas le temps, on l’évoque. Il coule comme du sable fin, sans fin. Et les paysages qui changent, n’y changent rien. On ne prend pas une photographie, on la “voit“, puis on la partage avec les autres. Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. »
Bernard Plossu