Ute Mahler compte parmi les photographes de l’ex RDA au style le plus marqué. Après la chute du Mur, elle a fondé avec plusieurs collègues est-allemands l’agence OSTKREUZ, qui a entre-temps connu un succès remarquable. À travers la série « Zusammenleben » (Vivre ensemble), commencée il y a plus de quarante-cinq ans, elle entendait rendre compte de la manière dont les gens vivent ensemble et montrer les non-dits de manière subtile. Ces photos en noir et blanc racontent la vie dans l’ancienne Allemagne de l’Est, avec douceur mais sans complaisance.
La MEP présente Moriyama – Tōmatsu : Tokyo, l’exposition historique des deux maîtres de la photographie japonaise.
Pour Shōmei Tōmatsu, pourtant adulé, collectionné et présenté dans le monde entier, Moriyama – Tōmatsu : Tokyo représente la première exposition d’envergure à Paris. Quant à Daidō Moriyama, il s’agit de la présentation la plus complète de son œuvre jamais organisée en France.
Imaginée par Moriyama et Tōmatsu eux-mêmes, l’exposition n’avait jamais pu voir le jour suite au décès, en 2012, de Shōmei Tōmatsu. La MEP choisit de réaliser aujourd’hui ce rêve qu’avaient partagé les deux photographes amis. À travers un large panorama de leurs travaux, l’exposition Moriyama – Tōmatsu : Tokyo met en regard leur fascination pour la capitale nippone qu’ils ont arpentée durant des décennies. (suite…)
À la fois plasticien, danseur et chorégraphe professionnel, Smaïl Kanouté présente Le samouraï noir au Japon, sa nouvelle création inspirée de la vie de Yasuke Kurosan, esclave africain arrivé au pays du soleil levant à la fin du XVIe siècle qui s’est vu exceptionnellement accordé le statut de samouraï.
Pour sa première exposition de saison au sein du Studio – son espace dédié à la photographie émergente et aux arts numériques -, la MEP expose le nouveau projet chorégraphique de Smaïl Kanouté, co-réalisé par Smaïl Kanouté et Abdou Diouri et filmé par Abdou Diouri. Artiste aux formes d’expression multiples, Smaïl Kanouté renouvelle les codes visuels et esthétiques de la danse contemporaine, à travers la performance et calligraphie. (suite…)
En 1633 à Rome, Galilée est condamné par l’Église pour avoir défendu la thèse de l’héliocentrisme. Figure exemplaire de la lutte de la science face à l’obscurantisme, on oublie souvent que Galilée est aussi celui qui expulsa du royaume de la physique, pour les reléguer dans celui de l’illusion subjective, les qualités qui sont l’essence même du monde sensoriel : les couleurs et les sons, la chaleur, les odeurs, les saveurs. Ainsi, celui qui explique le réel par l’impossible (la loi contre-intuitive de la chute des corps) invente la science moderne toute entière centrée sur la matière. (suite…)
La Galerie Nathalie Obadia est heureuse de proposer une carte blanche au photographe Thomas Klotz. Originaire du Nord de la France, Thomas Klotz s’est fait connaitre par un premier ouvrage paru en 2019 aux éditions EYD, NORTHSCAPE, consacré à une série sur les paysages péri-urbains de sa région, dans la lignée du mouvement américain des «New Topographics».
Poursuivant cette démarche explorative à l’égard de son environnement familier, l’artiste présente ici un travail récent intitulé I’ll never be young again, qui fera l’objet d’une publication au Printemps 2021. (suite…)
DELPIRE & CO ouvre ses portes au public mercredi 2 décembre à Saint-Germain-des-Prés. À cette occasion sont présentés :
— Les 35 ouvrages nominés pour les Prix du livre Paris Photo — Aperture Foundation 2020, dont les lauréats seront annoncés le vendredi 4 décembre à 17h.
— The Photobook Review numéro 018 et une sélection de livres sur le thème des «Photobooks by Black Artists».
— The Black Image Corporation, publié par l’artiste Theaster Gates, sous la forme d’une installation regroupant les archives des magazines Jet et Ebony.
— Un programme international de conversations pendant le weekend du 5 et 6 décembre accompagne ce moment dédié au livre de photographie.
Un vent de liberté souffle sur la photographie française.
Las du carcan des commandes, avides de retrouver l’idée d’indépendance à l’origine du collectif Tendance Floue, ses membres décident de prendre la route. Cheminer, battre la campagne, vagabonder dans les villes sans parcours préétabli : nulle autre contrainte que d’avancer un peu chaque jour, transmettre ses impressions par l’image et les mots, puis passer le relais. Plus qu’une parenthèse, c’est une fenêtre ouverte que s’offrent là les photographes.
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Cet automne, le Pavillon Populaire consacre sa nouvelle exposition aux photographes de « L’École de New York ». Avec THE NEW YORK SCHOOL SHOW, il s’agit de présenter, pour la première fois en Europe, un projet spécifiquement consacré à ce mouvement considéré comme une véritable révolution visuelle. (suite…)
Cette exposition est née avec la volonté d’interroger cette pratique populaire et contemporaine pour un large public, afin de permettre, entre autres, aux parents de comprendre les usages qu’en font leurs enfants, et leurs enjeux, tout en y apportant un regard neuf et critique. Finalement cette pratique questionne l’identité, la représentation de chacun, l’individu et le groupe, mais aussi la perception du groupe des images diffusées par un individu. (suite…)
La Galerie Folia est heureuse de présenter le travail de Jan Groover pour la première fois en France depuis l’exposition à la galerie Sonnabend en 1978. Une sélection de 25 photographies révèle la richesse, la beauté formelle et visionnaire d’une œuvre qui se déploie sur plus de trente ans.
Jan Groover (1943-2012) est une artiste américaine dont la pratique photographique avant- gardiste a largement influencé la création contemporaine.
Au début des années 70, Jan Groover se détourne de la peinture abstraite, sa vocation première, pour se consacrer à la photographie. Son approche du médium est l’expression d’une volonté d’en explorer toutes les possibilités, de « tout réinventer ». (suite…)