Premier volet de la saison 2019, l’exposition » Andy Summers. Une certaine étrangeté. Photographies 1979-2018″ placée sous le commissariat conjoint de Gilles Mora et d’Andy Summers est à voir au Pavillon Populaire, l’espace d’art photographique de la Ville de Montpellier du 6 février au 14 avril 2019.
Avec cette exposition, le Pavillon Populaire de Montpellier propose pour la première fois en France, de manière inédite, une rétrospective dédiée au musicien-photographe, réalisée en collaboration étroite avec l’artiste. L’exposition sera ensuite reprise dès l’été 2019 au Pays-Bas, au Bonnefantenmuseum de Maastricht – Musée d’art ancien et contemporain.
FOCUS SUR L’EXPOSITION
S’il est surtout célèbre pour avoir été le guitariste du groupe mythique « The Police », Andy Summers est également, avec talent, un photographe impénitent, dont la pratique remonte à 1979, et qu’il a toujours vécue comme un contrepoint à sa débordante et prolifique activité musicale.
Sorte de musicien ambulant génial, Andy Summers est également un photographe documentaire extrêmement doué, dont les publications et expositions nombreuses témoignent d’un engagement devant le réel intime ou social qui fait de lui autre chose qu’un simple photographe amateur.
ANDY SUMMERS, PHOTOGRAPHE ET GUITARISTE DU GROUPE « THE POLICE »
Andy Summers s’est fait connaître au début des années 1980 en tant que guitariste du groupe de rock « The Police » qui a vendu plusieurs millions de disques.
Groupe numéro un des années 1980, « The Police » dominait la scène musicale et faisait parler de lui dans les médias avec plusieurs disques classés numéro un des charts.
Le jeu de guitare innovant d’Andy Summers à l’époque est, depuis, devenu une référence sans cesse imitée par les guitaristes.
Déjà célèbre comme guitariste, Andy Summers est devenu, dès 1979, un photographe actif qui enregistre près d’une cinquantaine d’expositions à travers le monde.
Il a par ailleurs publié quatre livres de photographie :
– « Throb » en 1983, édition de Willial Morrow,
– » Light Strings: Impressions of the Guitar » avec Ralph Gibson en 2003 – « Chronicle Books »,
– « Je vous observerai » en 2007 – Taschen,
– « Désirer parcourt la rue » en 2009.
En 2015, le film « Can’t Stand Losing You », basé sur son autobiographie, comportait lui aussi des photographies.
Les photographies d’Andy Summers couvrent un vaste territoire géographique – depuis l’Alti Plano de Bolivie jusqu’aux allées du Golden Gai de Tokyo. Elles constituent pour lui, une sorte de contrepartie visuelle à la musique qui ne le quitte jamais. En effet, pour Andy Summers, musique et photographie se rejoignent et se répondent.
Récipiendaire de nombreux prix de musique, il est également docteur ès arts et chevalier des arts et des lettres.