À travers une vision singulière et intime d’un pays, de son pays, Bogdan Konopka interroge la quête humaine et universelle de l’appartenance à un territoire et à son histoire.
Arrivé en France en 1988, Bogdan Konopka est reconnu pour son travail sur les faces cachées des villes – Paris, Varsovie, Prague, Berlin, Zurich, Budapest, Pékin ou Shanghai…-, où son regard s’attache à nous livrer ce qu’il nomme lui-même « leur patrimoine du rien ».
L’exposition rassemble une sélection de photographies, prises depuis une quarantaine d’années, qui révèlent la vision sensible et personnelle d’un pays où le réel – une Pologne qui se transforme et entre progressivement dans la modernité – laisse place au songe et à l’onirique. Au détour de portraits posés ou saisis à la volée, de paysages de ruines, de neige ou de brume, de villes fantomatiques, le photographe tente de saisir l’âme des lieux et la mémoire du temps, pour donner à lire la fragilité du monde.