Cette deuxième participation à Paris Photo est enrichie d’une première expérience très positive pour la galerie autant que pour la foire, lors de laquelle le stand a été remarqué et plébiscité par les visiteurs professionnels ou amateurs, ainsi que par la presse française et étrangère.
Pour cette 23e édition de Paris Photo, la Fisheye Gallery présentera deux solo shows exclusifs des artistes Stéphane Lavoué et Morvarid K., respectivement dans les secteurs PRISMES et Curiosa.
Secteur PRISMES
Le secteur PRISMES présente une sélection de projets exceptionnels, grands formats, séries et installations d’envergure, qui explorent les usages du média photographique dans ses pratiques les plus diverses. Le secteur PRISMES est situé au premier étage du Grand Palais, dans le Salon d’honneur.
Stéphane Lavoué, artiste français, né en 1976. Vit et travaille en France.
L’exposition de Stéphane Lavoué, en écho aux portraits qu’il réalise pour la carte blanche Pernod-Ricard, propose au travers des trois séries les plus emblématiques du photographe – The Kingdom, À terre et Pampa – un voyage cinématographique lumineux et onirique.
Maître de la lumière, le récipiendaire du prix Niépce 2018 questionne par la photographie le pouvoir de narration de cette dernière en explorant avec justesse le rapport de l’homme avec son environnement. La sélection repose sur de grands tableaux immersifs aux compositions picturales qui évoquent sans peine le sublime dynamique des peintres romantiques.
Secteur Curiosa
Curiosa est un nouveau secteur qui offre un espace d’exposition supplémentaire de 210 m2 situé sous l’escalier du Salon d’honneur. Ce secteur s’attache chaque année à mettre en lumière une thématique photographique particulière.
Morvarid K., artiste iranienne, né en 1982.Vit et travaille en Allemagne et en France. Ecotone est une série de 27 collages photographiques, empruntant la technique ancestrale du kintsugi à des artisans céramistes japonais. Dans la philosophie et la pratique du kintsugi, au lieu de jeter les morceaux brisés d’une poterie, ceux-ci sont recollés et les brèches sont embellies par de l’or. Célébrant ainsi la perfection à travers le prisme de l’imperfection, la beauté et la poésie à travers les cassures. Chaque composition unique est faite de photographies sur papier, fragmentées et assemblées précieusement ensemble grâce à plusieurs couches de laque et rehaussées d’un joint en or. Ces images portent les traces de leur passé commun, une performance de Morvarid K.,Yuko Kaseki et Sherwood Chen, utilisant la photographie comme matière première.
Stéphane Lavoué
De Pierre Soulages à Salman Rushdie, de François Hollande à Vladimir Poutine, artistes, hommes politiques, acteurs ou intellectuels ont tous posé face à l’objectif de Stéphane Lavoué. Né à Mulhouse en 1976, il est diplômé de l’École supérieure du bois à Nantes en 1998, puis part vivre deux ans en Amazonie brésilienne (à Belém puis Santarém) en charge des achats de bois pour un groupe industriel français. De retour en France en 2001, il s’installe à Paris et abandonne le bois pour la photo. Il intègre l’agence Myop en 2006, puis rejoint en 2010 le groupe de portraitistes Pasco. Son projet de conte photographique, The North-East Kingdom, commence en 2010. Parallèlement, il réalise en résidence à la Comédie-Française les portraits officiels des 65 sociétaires de la troupe. Stéphane Lavoué a aussi intégré l’équipe de La France vue d’ici (en partenariat avec Mediapart) en chroniquant la vie du port de pêche du Guilvinec pendant un an. En novembre 2016, il est lauréat de la commande photographique nationale « La jeunesse en France » (Cnap-ministère de la Culture).
En décembre 2017, il sort son premier livre : The Kingdom (Éditions 77). Il est le lauréat 2018 du prix Niépce décerné par l’association Gens d’Images, finaliste du prix Leica Oskar Barnack en 2018 et réalise la carte blanche Pernod-Ricard intitulée « Seriously Convivial » en 2019.
Morvarid K.
Née àTéhéran en 1982,Morvarid K.ancre son travail artistique dans ce qu’elle appelle les frontières invisibles, désirées ou forcées, personnelles ou publiques, réelles ou imaginaires. Intriguée par la complexité humaine, elle crée des dialogues entre des forces opposées dans lesquelles elle voit beauté et poésie. Par ses projets, elle vise à créer des ponts entre les identités et les cultures. Ses œuvres d’art utilisent la photographie comme matériel, par collages, superpositions, parfois superposées à l’encre et aux dessins. Ce sont souvent des pièces uniques. Morvarid K. explore également ses thèmes à travers des performances et des collaborations interdisciplinaires avec des artistes tels que Sherwood Chen et l’interprète de danse butô Yuko Kaseki.