Fisheye Magazine N°28, disponible en kiosque le 6 janvier 2018
Chine en transition
Notre dossier consacré à la Chine vous invite à une véritable exploration de la création photographique dans l’empire du Milieu. En plus d’un reportage qui nous entraîne à Lianzhou pour découvrir le tout premier musée public de photographie sur le territoire, à Xiamen pour la troisième édition du Jimei x Arles International Photo Festival, et à Hong Kong pour visiter les nouvelles galeries, vous trouverez de nombreux portfolios et analyses pour comprendre les raisons de cette effervescence. Les photographes chinois témoignent des mutations de leur pays à travers leurs regards et leurs expérimentations, utilisant tour à tour l’image documentaire, la mise en scène, la performance, l’image vernaculaire, la vidéo ou les mondes virtuels.
Politique, société, étranger, portfolios…
Marc Melki, photographe indigné
Pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur le sort des sans-abri, le photographe Marc Melki a demandé à de nombreuses célébrités de poser devant son objectif en se mettant dans la peau d’un SDF. De faux échoués pour un vrai combat.
Alzheimer, quand la mémoire se meurt
Quatre photographes (Laetitia d’Aboville, Alain Keler, Tatsumi Orimoto et Fausto Podavini) ont choisi de fixer la mémoire de leurs proches quand ces derniers perdaient la leur. Un hommage autant qu’un moyen de lutter contre l’oubli, éclairé par l’analyse de Catherine Thomas-Antérion, médecin spécialiste de la mémoire.
Les banques d’images et leur côté obscur
Parce qu’elles doivent pouvoir tout illustrer, les millions de photos proposées par les banques d’images rivalisent d’insipidité.
De ce flux sortent des pépites pleines de drôleries ou flippantes, compilées sur le compte Twitter Dark Stock Photos.
Rencontres, expos, livres…
François Cheval, l’épicurien photosensible
Sourire pincé, oeil rieur, phrases qui fusent… Celui qui a dirigé le musée Nicéphore Niépce durant vingt ans vient de prendre la tête du musée de Lianzhou. Retour sur un parcours haut en couleur.
Sergey Neamoscou, surface sensible
Vibration d’un paysage, bâtiment qui chavire, personnage noyé de soleil ou scène de rue aux lumières vacillantes, Sergey Neamoscou (qui est vraiment né dans la capitale russe) réagit comme une surface sensible en pratiquant la photo de manière compulsive.