Le PMU et le Centre Pompidou sont heureux d’annoncer le lauréat de la Carte blanche PMU 2015, Thierry Fontaine.
Le jury s’est réuni le 12 mars et a été séduit par le projet artistique de Thierry Fontaine, qui nous invite au rêve engendré par le jeu. Il renvoie à une métaphore alchimique : transformer le plomb en or. « Rien d’impossible commente-t-il, transformer le joueur en rêve, le rêve en joueur, inverser les rôles. »
Son travail sera exposé à la Galerie de photographies du Centre Pompidou du 7 au 19 octobre 2015 et fera l’objet d’une publication aux éditions Filigranes.
The Eyes n°4 en kiosques, en librairies et sur theeyes.eu
The Eyes est la première revue de photographie en réalité augmentée dédiée l’Europe d’aujourd’hui.
Dans Autoportrait, Jean Pierre Raynaud s’approprie la temporalité du livre pour retracer à partir de textes personnels rédigés au fil de la plume et d’un choix d’œuvres emblématiques, son parcours artistique depuis 1962.
Autoportrait ? Autobiographie ? Livre d’artiste ? L’ouvrage entièrement conçu par l’artiste révèle toute la violence d’un plasticien profondément marqué par le cours de sa vie, mais aussi son aspect intime, délicat, voire politique.
Les Rencontres sont destinées à promouvoir la jeune création photographique internationale. Elles développent des valeurs riches : partage de savoirs et d’expérience, confrontations de démarches et de cultures dans un esprit de respect et de liberté.
Unique en son genre, le concept des Rencontres s’articule autour d’une résidence collective d’artistes, encadrée par un conseiller de renommée internationale tels les artistes précédents : Philip Blenkinsop, Joan Fontcuberta, Christian Caujolle, Max Pam, Françoise Huguier, Cristina Garcia Rodero … et par une équipe technique professionnelle.
Cette résidence s’appuie sur l’idée de proposer à des jeunes photographes qui développent des notions de photographie d’auteur un espace-temps où ils pourront s’interroger sur leur travail et sur la pertinence artistique de leur démarche. La commande passée au jury de sélection d’explorer les diversités artistique et culturelle en fait un gage de richesse des échanges.
Cette année, c’est une jeune et talentueuse photographe Belge qui est invitée pour la résidence à Sète : Bieke Depoorter de la fameuse agence Magnum Photos. Elle nous livre une vision très personnelle de la ville, très cinématographique, avec une série d’intérieurs nocturnes aux couleurs saturées. Comme chaque année, ce travail donnera lieu à une exposition à la Chapelle du Quartier Haut et à un livre en co-édition avec le Bec en L’air.
Le trouble, cette impossibilité de fixer les êtres et leur identité, mais qui s’étend ici également à la matière même, est sans aucun doute une des bases du travail de Stephan Balleux. Trouble qui s’arti-cule, s’exprime principalement à travers l’idée de flou, en tant que traitement mais aussi en termes de réception : « Aucune image n‘échappe au flou, aucun son, à la dispersion. Le réel lui-même est tissu de vague. Car le flou ne cesse de questionner notre perception et notre représentation du monde et de les relancer, comme s’il recelait ou énonçait une promesse—de netteté, de connaissance, de beauté, d’un au-delà du trouble? Le flou est un passage obligé dans notre rapport au monde et aux œuvres ». Trouble identitaire, de la matière au travers de ces déterritorialisations et de ses travestisse-ments, mais aussi de l’artiste qui se remet en question.
Pour sa 20ème édition, le Prix HSBC pour la Photographie a désigné François Cheval, conseiller artistique 2015, qui a proposé 12 photographes aux membres du Comité exécutif, « un choix résolu de rechercher un ton nouveau (…) des chroniques alertes et réjouies sur le monde, où l’observation alterne avec la narration ».
Maia FLORE et Guillaume MARTIAL ont été élus 20èmes lauréats du Prix HSBC pour la Photographie.
2015 marquera le lancement d’un accompagnement plus soutenu avec une 5ème étape dans l’itinérance et une aide à la production d’oeuvres présentées lors de cette dernière exposition, insufflant ainsi un nouvel élan aux lauréats.
Une nouvelle saison d’expositions photographiques commence au Pavillon Populaire de Montpellier. Près de cinq ans après avoir exploré « Les Suds profonds de l’Amérique » et tout de suite après l’immense succès de la rétrospective d’Aaron Siskind présentée en première mondiale, Gilles Mora, directeur artistique, propose un aspect insolite de l’histoire de la photographie, celui de l’image publicitaire au service d’une grande marque photographique argentique, qui, dès la fin du 19éme siècle, a joué un rôle décisif dans le développement de la pratique amateur, auprès du public populaire du monde entier. (suite…)
Saint-Paul et Saint-Joseph sont deux prisons de Lyon construites au XIXe siècle. Devenues vétustes et surpeuplées, elles ont été désaffectées en 2009. Avant que la transformation des lieux ne provoque une amnésie collective, Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard décident de les immortaliser. Les deux hommes, l’un à travers des dessins, des peintures et des installations, l’autre par la photographie, retranscrivent sur les murs abimés le souvenir singulier de ces hommes et de ces femmes qui y ont été un jour incarcérés. Ces images, chargées de révolte et de lyrisme, figent la liberté disparue. (suite…)
Mémoires d’un géant rend hommage à l’un des plus grands photographes de l’histoire : Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar.
Très complet, le livre met en lumière le parcours atypique de ce journaliste, caricaturiste et photographe français, né en 1820. À travers 150 photographies, caricatures ou dessins qu’accompagnent les textes rédigés par ce touche-à-tout au destin exemplaire, le lecteur est invité à se plonger dans la vie intellectuelle, artistique et culturelle de la France du XIXe siècle. Au-delà du témoignage historique, l’ouvrage met aussi en valeur le rapport du photographe à son art et souligne le poids de la technique dans la création photographique. (suite…)