La septième édition de Photo Phnom Penh, par ailleurs fidèle à son engagement originel d’échange entre créateurs asiatiques et eu-ropéens et de soutien à l’émergence d’une scène photographique locale connaît deux changements majeurs
Au niveau structure tout d’abord. Afin d’assurer la pérennité du fes-tival dans une période économiquement difficile qui entraîne une réduction spectaculaire des possibilités de financement public, une ONG de droit cambodgien, Photo Phnom Penh Association a vu le jour, animée par de jeunes cambodgien et présidée par Sylvia Sisovath. Elle est désormais l’opérateur du festival, en par-tenariat avec l’Institut Français du Cambodge, interlocuteur historique qui s’engage de façon significative dans tous les aspects du festival. Le rôle de l’Association, outre l’organisation pratique de la manifestation, sera la recherche de nouveaux partenaires, aussi bien locaux que des fondations étrangères qui pourront aider également au développement des actions pédagogiques. Malgré une mise en route techniquement complexe et grâce au soutien de l’Association des Amis de Photo Phnom Penh, structure française régie par la loi 1901, de premiers résultats permettent d’envisager l’avenir avec davantage de sérénité. (suite…)
1970. Après avoir été reporter lors de l’invasion soviétique, Josef Koudelka renonce à sa nationalité tchèque, devient apatride et entame un long voyage : celui de l’Exil. Traversant les frontières de l’Europe, en homme libre, il photographie ce qu’il voit : les lieux, les objets, les âmes. Ces images de vie dégagent une profondeur et une force invraisemblables. À la fois nomade et visionnaire, Koudelka dépeint un monde où le tragique investit le quotidien.
Exils propose une sélection d’images qui nous emmènent dans un voyage qui nous en dit autant sur l’être que sur l’ailleurs et qui trouve aujourd’hui une particulière acuité, au moment où l’Europe est secouée de crises.
« Pendant cette période, il accumule des images qui semblent n’avoir d’autre cohérence que la volonté de l’auteur à satisfaire une sorte de rage de voir, de voir une réalité qu’il transcende, qu’il organise avec une sens inné de la lumière et de la composition. » Robert Delpire
Disorder: tel sera le thème de la 6e édition du Prix Pictet, dévoilé aujourd’hui, lors d’une réception organisée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris dans le cadre de Paris Photo, rendez-vous international consacré à la photographie.
DINA GOLDSTEIN
Née en 1969 à Tel Aviv, vit à Vancouver (Canada)
Dina Golstein a commencé sa carrière de photographe par la photographie de reportage et docu-mentaire (1993-2000). Elle a ensuite été sollicitée pour publier ses photos dans différents livres, magazines et agences de publicité (2000-2009). Sa première exposition fut Images de Gaza (2001), une série en noir et blanc de portraits d’habitants dans la Bande de Gaza.
En 2010, elle commence un travail conceptuel qui est maintenant identifié et reconnu pour ses messages métaphoriques. Elle est surtout connue pour sa série Fallen Princesses, créée en 2007, où elle décrit les Princesses des contes de fées dans des situations contemporaines. Dina Goldstein a été récompensée par le prix spécial Arte Laguna et a travaillé en Inde dans le cadre d’une bourse de résidence.