6Mois, c’est la belle rencontre du journalisme et de la photo, et cela depuis maintenant 9 ans ! Aujourd’hui, pour soutenir le photojournalisme, nous lançons notre prix, doté de 10 000 €, et suivrons la création d’une histoire forte.
Les projets présentés, journalistiques et documentaires, portés par un regard d’auteur, devront étonner, embarquer, émouvoir…
Nous avons retardé chaque jour le moment de devoir écrire ce message mais cette fois-ci impossible de nier l’évidence : le festival ImageSingulières ne pourra avoir lieu cette année.
Impossible de compresser les délais de production, scénarisation et installation des différentes expositions et projections, tout en ne sachant pas comment et quand nous allons sortir de cette crise sanitaire inédite et douloureuse.
Une immense impression de gâchis nous submerge, avec tout le travail de l’équipe, depuis des mois, qui devient inutile.
Cette douzième édition est donc annulée à l’exception de l’exposition et
du livre de la résidence de Clémentine Schneidermann qui seront à découvrir à la Chapelle du quartier haut à partir de la mi-septembre.
Nous étudions également la possibilité de programmer certaines expositions et projections à la Maison de l’Image Documentaire au cours de notre saison culturelle 2020/2021.
La deuxième édition du parcours Art et Patrimoine en Perche sillonne 70 km de routes et de chemins de campagne de
la commune de Perche en Nocé, ses 6 villages, 5 de ses églises, en passant notamment par l’ecomusée du Perche, le jardin François, les manoirs de Lormarin, du Plessis et de Courboyer -maison du parc naturel régional du Perche-, avec comme épicentre le moulin Blanchard, site de la plateforme Le Champ des impossibles, en préfiguration.
Le promeneur ira à la rencontre de 25 artistes contemporains dialoguant avec l’histoire de 17 édifices patrimoniaux : églises rurales, architectures nobiliaires ou vernaculaires jalonnant la beauté des paysages du Perche.
En raison de la situation sanitaire actuelle, la Villa Pérochon reste fermée au public pour une durée indéterminée.
Par ailleurs, Les Rencontres de la jeune photographie internationale 2020 prévues en avril sont annulées dans leur totalité et reportées en avril 2021à l’exception de l’exposition JH Engström qui ouvrira ses portes à la Villa dès que possible.
Toute l’équipe de Villa Pérochon espère pouvoir vous retrouver très rapidement. Prenez soin de vous et des autres !
BRÉSIL, LE VERTIGE
Éleveurs conquérants – Indiens résistants – Exclus rebelles
Circulation(s), 10 ans de découvertes
Le festival Circulation(s) célèbre aujourd’hui sa 10e édition. Dix ans à défricher la jeune photographie européenne, ses émergences, ses expérimentations, ses aventures. Un itinéraire que nous avons souvent accompagné dans les pages de notre magazine, tant nos sensibilités sont proches. Nombreux sont les artistes qu’on a ainsi pu voir accrochés sur les cimaises du festival et publiés dans les pages de Fisheye. Nul hasard dans ce compagnonnage, comme en témoigne le portrait que nous avions déjà consacré à sa flamboyante fondatrice, Marion Hislen, en septembre 2015, qui revient ici dans un long entretien sur cette belle histoire. Ce dossier nous donne aussi l’occasion de dérouler un panorama en images de cette décennie et de recueillir les paroles de quelques-uns des 500 auteurs découverts par l’équipe de Fetart, l’association à l’origine de cette manifestation.
« L’Allemagne, c’était alors simplement l’endroit où, après la guerre, se montraient avec le plus de force certaines lignes de fractures. C’est cela qui me déterminera à ne pas faire un livre sur la France ou l’Italie ou quelque sujet agréable, mais à aller dans le lieu précis où les contraires s’exacerbaient et entraient en conflit ». René Burri (suite…)
Fannie Escoulen, Conseillère artistique, a proposé 12 photographes aux membres du Comité exécutif et commente ses choix :
« Les douze finalistes de cette édition 2020 ont l’ambition de s’être attelés à de grands projets, qu’ils soient intimes et personnels, politiques, écologiques ou historiques. Tous sont traversés par des prises de conscience, habités par des grands sujets de société, concernés par des événements de leur quotidien. C’est dans cet engagement que les dossiers se révèlent, et que les écritures photographiques, aussi diverses soient-elles, s’affirment. Douze talents donc, portant un regard sur le monde (leur propre monde aussi), tel qu’il est, tel qu’il va – ou ne va pas. Et l’espoir au fond d’eux de voir leur travail sortir de l’ombre. »
L’équipe de Fisheye est fière d’ouvrir sa nouvelle collection Classics avec Sebastião Salgado, le célèbre photographe qui, depuis plus de quatre décennies, produit une œuvre internationalement reconnue. Autres Amériques, La Main de l’homme, Exodes, ou encore Genesis, son formidable poème hommage aux origines de la planète, sont autant de fresques photographiques qui font prendre conscience des mutations de notre monde. (suite…)
La galerie Les filles du calvaire annonce la prochaine exposition personnelle de l’artiste Laia Abril. Le premier chapitre de son œuvre sur l’histoire de la misogynie On Abortion a été exposé mondialement après l’émotion provoquée aux Rencontres d’Arles en 2016. Laia Abril présente à la galerie le second chapitre : On Rape.
L’artiste continue d’élargir ses archives visuelles sur le contrôle systémique du corps des femmes à travers le temps et les cultures. Sur son nouveau travail, l’artiste dit :
« En scrutant, conceptualisant et visualisant les échecs judiciaires, en tenant compte des réglementations historiques, des dynamiques toxiques et des témoignages de victimes, le projet pointe la culture du viol institutionnel répandue dans les sociétés du monde entier. Je développe ce travail en explorant les liens entre mythes, pouvoir et droit et les notions de masculinité et de violence sexuelle.