Tom Wood : à l’affut du paysage
Après 30 ans passés à documenter l’Angleterre urbaine de Liverpool et du Merseyside, le maitre de la photographie d’outre-Manche se tourne vers le temps suspendu des paysages du Pays de Galles, où il vit désormais. La galerie Sit Down présente jusqu’au 20 décembre 2015 quelques images de sa série “Cynefin“ : “ce lieu familier“.
Comme le battement d’un oeil, Tom Wood ne s’arrête jamais de photographier. Ce jour-là, vous ne le connaissez pas, vous ne l’avez pas encore remarqué qu’il vous photographie déjà depuis un moment, avec ceux qui vous entourent. Lorsque, entre deux grappes d’images qu’il saisit sans en avoir l’air – le bras en l’air, l’oeil vérifiant rapidement l’écran – vous surprenez son regard, il bredouille quelques mots et vous fixe en souriant. Comme si ce sourire énigmatique, mi-poli miespiègle, était la meilleure réponse à la question “pourquoi photographier ?“ (suite…)
Plus que jamais, le projet Samaritaine est lié à la photographie. Après avoir commandé un état des lieux explorant les onze niveaux du bâtiment avant transformation, alors que la reconstitution des archives visuelles se poursuit, nous continuons à solliciter les photographes pour que leur regard nous révèle des interprétations inusitées des lieux, pour qu’ils éclairent un monument mythique de Paris inaccessible depuis déjà dix ans.
Après avoir demandé à cinq jeunes français et cinq jeunes étrangers de nous donner leur vision du lieu, ce sont dix étudiants et anciens élèves de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts qui, l’an passé, avaient décliné les grandes directions de la photographie contemporaine.
Au moment où le chantier – qui sera suivi et chroniqué par différents photographes – prend enfin toute sa mesure nous avons choisi pour cette troisième étape de réunir – ou confronter – des écritures aussi affirmées que différentes. (suite…)
C’est par le marbre que François Chaillou est venu à la matière. Formé à Carrare, il étudie la sculpture là où la pierre s’extrait, en parallèle d’un cursus aux beaux-arts. Trois enseignements seront pour lui décisifs. D’abord, la hardiesse de la sculpture : travailler la pierre, c’est tailler dans les montagnes et s’engager dans le bloc. Ensuite, sa délicatesse : aux coups succède le polissage, long et concentré, qui raffine le corps-à-corps. Enfin, sa biologie : d’origine sédimentaire, le marbre est parfois tenu pour une matière vivante, recelant dans sa froideur la vitalité de la chair. (suite…)
Les noms des douze finalistes sélectionnés pour la 6e édition du Prix Pictet, dont le thème est «Disorder», ont été dévoilés ce vendredi 10 juillet.
Il s’agit des photographes suivants:
Ilit Azoulay: née à Jaffa en 1972, vit et travaille à Tel-Aviv-Jaffa, en Israël
Valérie Belin: née à Boulogne-Billancourt en 1964, vit et travaille à Paris, en France
Matthew Brandt: né à Los Angeles en 1982, vit et travaille à Los Angeles, aux Etats-Unis
Maxim Dondyuk: né à Polyana en 1983, vit et travaille à Nova Kakhovka, en Ukraine (suite…)
Le Prix HSBC pour la Photographie lance sa 21ème édition : le concours 2016 sera ouvert du 1er septembre au 31 octobre 2015.
Le Comité Exécutif du Prix HSBC a choisi Diane Dufour comme conseillère artistique 2016.
DIANE DUFOUR, CONSEILLERE ARTISTIQUE 2016
Directrice du BAL, reconnue internationalement pour la qualité de ses expositions thématiques et monographiques, Diane Dufour accompagnera le Prix HSBC pour la Photographie dans ses missions et actions et tout particulièrement pour la première étape : la sélection d’une dizaine de candidats à proposer au Comité exécutif pour l’élection des 2 lauréats 2016.
Le conseiller artistique change chaque année afin d’offrir une diversité de regards et une vision de toutes les tendances de la photographie contemporaine. (suite…)
Dans les moeurs du collectif Tendance Floue, il est souvent question de réunion, de débat, d’action, de mise en oeuvre collective, de commande, d’exposition, de publication et, à chaque fois, de célébration ! Leur 25ème anniversaire, qu’ils inaugurent ici et qui se poursuivra tout au long de 2016, est une de ces occasions en or leur offrant la possibilité d’inviter leur public à partager de nouvelles propositions, sous les hospices d’une maturité photographique tant du collectif que de chaque artiste qui le compose.
Attirante Amérique latine, fébrile, irradiante d’intensités colorées, d’émotions exacerbées, de démesure. Construite d’une multiplicité de cultures ancestrales, autochtones, européennes ou encore africaines.
Devant l’immensité d’un territoire aussi vertigineux, du Mexique à l’Argentine, du Brésil au Pérou en passant par le Chili, le Guatemala, la Colombie, la République Dominicaine, l’Uruguay…, nous nous sommes laissé surprendre au fil de nos recherches.
Ne considérant, comme à notre habitude, que des oeuvres réalisées après 2000, avec le désir de privilégier les photographes déployant leur créativité dans le contexte de leur histoire en devenir. Nous avons sélectionné près de soixante photographes issus de neuf pays d’Amérique latine, de figures de proue telle la photographe brésilienne Claudia Andujar aux nouvelles générations qui s’expriment dorénavant dans le climat politique, en partie apaisé, des jeunes démocraties après les grandes vagues révolutionnaires et les dictatures traumatisantes du XXe siècle.
Nous avons sciemment écarté le « déjà vu », nous ouvrant aux surprises, non pas pour désigner arbitrairement l’identité visuelle d’un pays mais pour rassembler des images qui, selon les mots du grand Miguel Rio Branco, « réveille(nt) les émotions », des images aussi dont le mystère intrigue. Ainsi que celles qui questionnent la société, son économie, son histoire, sa mémoire.
Une photographie contemporaine témoin exceptionnel de la mixité fertile de ce continent si inspirant.
¡ Que viva América Latina !
D’études religieuses interrogeant le mysticisme jusqu’à la photographie, il n’y eut qu’un pas à franchir pour la jeune Sabine Mirlesse qui, convaincue que la photographie s’inscrivait dans le champ de l’art, vécut trois mois, après un master en photographie à New York à Parsons the New School for Design, en résidence d’art en Islande, terre mystérieuse, énigmatique et magique : là où la terre respire, bouge, tremble, où les secousses sismiques se multiplient, où les volcans éructent leur lave brûlante, où le sol bouillonne, se creuse et se gonfle – terre de vie et de mort.
Là où les contes et légendes nourrissent une culture, là enfin où le lien entre un peuple et son sol s’avère d’une extraordinaire intensité. (suite…)
L’ouvrage
Les paradis fiscaux occupent aujourd’hui une place centrale dans l’actualité politique et l’économie mondiale : ils représentent un capital financier énorme avec 32 milliards de dollars (deux fois la dette des États-Unis). Cet argent appartient à de riches particuliers ou à de grandes entreprises qui cherchent à échapper à certaines règlementations financières contraignantes ou à réduire leurs impôts.
De Singapour au Delaware, de Panama aux îles Vierges britanniques, de la City de Londres aux îles Caïmans, du Luxembourg aux Pays-Bas, l’ouvrage nous plonge dans le monde secret et feutré des paradis fiscaux, levant le voile sur une réalité méconnue et souvent fantasmée, bien loin des plages de sable fin et des cocotiers…
À travers plus de 80 photographies, Paolo Woods et Gabriele Galimberti proposent une lecture singulière de cet univers. Le texte de Nicholas Shaxton – l’un des experts les plus reconnus dans le domaine –, répond aux images et nous aide à décoder le fonctionnement des paradis fiscaux, soulevant par là-même des interrogations d’ordre éthique et moral. (suite…)
Les candidatures seront ouvertes à partir du 1er février et ce jusqu’au 15 juillet 2015 minuit.
Nous sommes heureux d’annoncer l’ouverture du Prix de la Photo Camera Clara 2015.
Créé sous l’égide de la Fondation Grésigny qui récompensera deux artistes photographes travaillant à la chambre.
Le prix a pour objectif de promouvoir une écriture singulière favorisée par l’utilisation de la chambre, véritable éloge de la composition et du temps.
Le jury du Prix de la Photo Camera Clara est constitué de personnalités du monde de l’art, d’Audrey Bazin, sa directrice artistique et de Joséphine de Bodinat Moreno, sa présidente. Il se réunira courant septembre 2015 et désignera le lauréat et les 2 autres finalistes.