Depuis le milieu des années 1990, Jean-François Robert photographie pour la presse les célébrités (art, politique, sport…) du monde contemporain.
Comme tout photographe à qui l’on commande un portrait, il doit composer avec une grande habileté les attentes de son client, l’égo de son sujet et sa propre créativité. Équation difficile et souvent frustrante qu’il convient de maîtriser pour que le portrait réalisé devienne autant le sien que celui de la personnalité photographiée. (suite…)
« J’ai toujours été attiré par ce qui prend fin, ce qui bientôt ne sera plus. » Josef Koudelka
À travers cent neuf photographies, prises entre 1962 et 1971, en Tchécoslovaquie (Bohême, Moravie et Slovaquie), Roumanie, Hongrie, France et Espagne, Josef Koudelka livre le témoignage unique d’un monde disparu. Fasciné par la culture et l’histoire des Gitans, et cherchant à capturer le sens de leur vie, il nous livre des portraits à l’humanité et l’authenticité bouleversantes. (suite…)
À travers les abondantes archives de la Fondation HCB, ce livre retrace et analyse un des moments clés de la carrière d’Henri Cartier-Bresson, le séjour Chine 1948-1949.
De décembre 1948 à septembre 1949, suite à une commande de Life magazine, HCB réalise son premier voyage en Chine, au moment de la transition entre le régime nationaliste de Chiang Kaï-shek et le régime communiste de Mao Zedong. Plus que des photographies dites « de reportage », les images qui en résultent, dont beaucoup sont restées parmi ses plus célèbres, témoignent d’événements marquants et de modes de vie qui vont disparaître, et surtout retiennent l’attention par leurs qualités empathiques et poétiques. (suite…)
Au sein des éditions EYD Paris fondées en 2018, la collection Loci explore des lieux et tente d’accéder à une mémoire au précipité universel.
Le second de ces ouvrages est Northscape de Thomas Klotz.
Thomas Klotz a grandi dans une petite ville du Nord de la France. Arrivé à Paris en 2000, il a été assistant de photographes puis a produit des longs métrages et défend maintenant en justice des criminels, assassins, braqueurs ou terroristes. “Je suis photographe, c’est ma seule constante.” (suite…)
Mode, le dress code a changé
Depuis plus d’un siècle, les photographies imprimées sur papier glacé ne font pas seulement la chronique des tendances de la mode, elles reflètent aussi les changements culturels qui traversent la société. Faisant l’éloge du vêtement pour susciter le désir et encourager l’achat, l’histoire de la photographie de mode est marquée par nombre de révolutions déclenchées par des photographes, des directeurs artistiques ou des magazines. Autant de sismographes enregistrant les frémissements de chaque décennie. Simple marché de niche à son origine, cette photographie est devenue un acteur déterminant de la culture de consommation de masse. L’arrivée du numérique, avec ses outils accessibles et ses modes de diffusion élargis, a donné lieu à de nouvelles pratiques pour toute une génération d’auteurs. Ces derniers, plus libres et décomplexés que leurs aînés, laissent libre cours à leurs questionnements sur le genre, l’identité et à leurs univers personnels qu’ils expriment loin des règles convenues de la célébration du vêtement. Cette singularité et cette liberté de ton font l’intérêt de ces auteurs qui redessinent les contours de la photographie de mode aujourd’hui.
AVEC NOUS LE DÉLUGE
Tourisme sans complexe – L’ Amérique engloutie – Des usines à légumes
Datazone est le nom qui désigne un espace imaginé, ponctué de villes immenses ou de déserts, reliés les uns aux autres par la promesse d’un destin compromis. Cette galaxie terrestre est la nôtre. C’est là que Philippe Chancel se rend, reporter sans journal, informant son imaginaire, recueillant des vues vertigineuses du futur.
Durant quinze ans, il a exploré des sites sensibles pour ausculter le monde et observer les symptômes les plus alarmants de son déclin. De la Chine aux États-Unis, en passant par l’Afrique et l’Europe, il dénonce des réalités souvent contradictoires de notre époque – cynisme des pouvoirs, saccages écologiques, fléaux naturels, spectacularisation du capitalisme, contrôle des individus, aveuglement religieux et ethnique, conflit de territoires. Faire œuvre de telle manière ne correspond à aucun genre identifié dans les pratiques photographiques. (suite…)
La politique des auteurs
Depuis six ans déjà, les équipes de Fisheye défendent une politique des auteurs – une notion héritée du 7e art que revendiquaient haut et fort les critiques et les réalisateurs de la Nouvelle Vague. Les photographes aussi sont des auteurs, et nous tenons une nouvelle fois ici à leur rendre hommage dans un dossier exceptionnel de 60 pages qui fait la part belle à l’image. Les dix artistes que nous publions ici ont, pour la plupart, déjà trouvé place dans notre magazine, sur notre site internet, ou sur les murs de notre galerie. Nous continuons à suivre leur travail et à les accompagner de notre soutien, parce qu’ils sont la ligne de force de nos activités. Ce sont ces femmes et ces hommes qui, par leur regard, nous donnent à voir le monde autrement. Ce sont elles et eux qui constituent la matière même de ces pages, et sans leur créativité et leur fidélité, nous ne serions pas là aujourd’hui.
ARLES 50 ANS DE RENCONTRES
Cinquante ans de mariage entre la photo,Arles et le reste du monde, cela mérite un anniversaire exceptionnel.À 50 ans, les noces sont d’or, ce qui peut sembler un peu banal ou entendu. Mais ce qui se passe à Arles depuis cinquante ans n’a rien de banal ou d’entendu. Qui aurait imaginé qu’une ville empreinte des tourments post-industriels, envahie de moustiques et loin des circuits habituels de la Provence glamour, devienne la capitale mondiale de la photographie ?
Cette troisième édition du Photobook présente le meilleur des travaux des photographes publiés sur fisheyemagazine.fr l’an passé. Depuis maintenant six ans, la rédaction web de Fisheye défriche des milliers de pages pour trouver des auteurs qui produisent de belles images, qui sont aussi capables de décrypter la société.