Sujet central et incontournable du travail de Morvarid K, l’Iran est sans cesse convoqué, interrogé.
L’artiste, née à Téhéran en 1982, y a étéélevée, et même si elle a vécu dans différents pays, elle y revient toujours. « Un lien viscéral », dit-elle. Cependant, le rapport à la réalité s’est redessiné, et au réel se sont substitués l’imaginaire et la mémoire. Ce sont eux qui ont laissé leur empreinte sur l’artiste. « Comme une abstraction d’identité, explique-t-elle. Ce qui en résulte est une impression de frontière invisible, de sens de la limitation, du connu et de l’inconnu, désiré ou imposé, acquis ou inné, imaginaire ou réel. » (suite…)
Je crois à la montée des circonstances. Je crois que la photo est empreinte de profondeur et que cette profondeur est due à la rencontre du Temps et du Beau. Juste avant la prise photographique, c’est le Temps qui règne, juste après, c’est la Beauté qui a lieu. Esthétique et temporalité batifolent dans une sorte de paysage mental, un no man’s land presque calme où passeraient peut-être des gens, mais ce n’est pas sûr, en tout cas des images de gens.
Je crois que l’art photographique consiste à mettre au jour, au bon moment, la montée des circonstances qui président à la prise de vue en même temps que les facteurs qui organiseront cette rencontre si mémorable du Temps et du Beau. (suite…)
L’exposition dans le Logis abbatial réunit un ensemble d’œuvres sur le thème du paysage mais celles-ci sont marquées par une diversité d’écritures: des images qui racontent le territoire du nord et sont empreintes d’une vision poétique se mêlent à des approches plastiques touchant parfois à l’abstraction. De même que le noir et blanc côtoie la couleur. (suite…)
L’Astrophile
La dérive de Laurent Millet dans l’imaginaire scientifique et ses corolaires se poursuit. Au bord d’espaces déserts, à la limite de là où le vide attire à lui tout ce que l’homme peut bien faire pour tenter d’exister, un personnage et des installations aux apparences incertaines nous font face. Des bribes d’architectures, d’observatoires, d’appareils de mesure, campent un théâtre énigmatique. Les machines célibataires se disputent l’espace avec l’interprète humain dans une rencontre dont la photographie assure en même temps les conditions et la finalité. (suite…)
Entre le noir et blanc et la couleur, l’intime et la banalité, Thibault Lévêque explore. Né au Havre en 1989, il commence la photographie argentique en 2012 sans passer par la case « école de photo ou d’art ».
Il a d’abord publié des images sur Facebook et Tumblr sans projet particulier. En 2014, il participe à sa première exposition, 1998, avec Théo Gosselin et Cédric Jereb, à la galerie Nivet-Carzon. Deux ans plus tard, Thibault lance son compte Instagram. Depuis, le jeune artiste s’est rendu plusieurs fois aux États-Unis, en Angleterre, en Belgique et en Asie. (suite…)
Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d’ethnographie du Trocadéro – devenu peu après le musée de l’Homme – une mission d’étude qui les conduit pour plusieurs années dans l’Aurès. Situé dans l’Est algérien, à la lisière du Sahara, ce massif montagneux abrite alors quelque 60 000 Chaouis population berbère qui conserve son ancienne économie agropastorale. (suite…)
Avec l’exposition «Mikhail Prekhner. Nouvelles acquisitions dans les collections du musée» c’est la seconde fois que MAMM s’adresse à l’oeuvre de ce grand représentant de la photographie de l’avant-garde russe. En 2013 MAMM avait organisé une rétrospective qui permettait de redécouvrir l’oeuvre de Prekhner qui n’avait pas été exposée depuis la fin des années 1930.
Compositions de matériaux naturels et industriels, les combinaisons de Cat Fenwick fondent des sculptures et des installations empreintes d’une sensibilité minimaliste et d’un esthétisme inspiré des constructions vernaculaires. Elle entretient l’hypothèse et les sous-entendus d’une manipulation certaine. Ses recherches récentes « faites main » génèrent la fragilité d’un déséquilibre permanent qui contraste avec la robustesse de la matière utilisée. (suite…)
En partenariat avec le Prix Picto de la Mode, la Fisheye Gallery exposera du 17 janvier au 3 mars 2018 les séries « Emerging Adulthood » et « Xiaotong » de la lauréate Pascale Arnaud.
« “L’émergence de l’âge adulte”, traduit de l’anglais “Emerging Adulthood”, est le nom d’une période qui se situe entre l’adolescence et l’âge adulte et qui n’existait pas ou peu avant. Et si nous traversions simplement un nouvel âge ?
La Galerie Folia présente le prix Camera Clara avec les oeuvres de :
Guillaume Zuili, lauréat du Prix Camera Clara 2017
Mustapha Azeroual, finaliste du Prix Camera Clara 2017
Patrick Tourneboeuf, finaliste du Prix Camera Clara 2017 (suite…)