Mode, le dress code a changé
Depuis plus d’un siècle, les photographies imprimées sur papier glacé ne font pas seulement la chronique des tendances de la mode, elles reflètent aussi les changements culturels qui traversent la société. Faisant l’éloge du vêtement pour susciter le désir et encourager l’achat, l’histoire de la photographie de mode est marquée par nombre de révolutions déclenchées par des photographes, des directeurs artistiques ou des magazines. Autant de sismographes enregistrant les frémissements de chaque décennie. Simple marché de niche à son origine, cette photographie est devenue un acteur déterminant de la culture de consommation de masse. L’arrivée du numérique, avec ses outils accessibles et ses modes de diffusion élargis, a donné lieu à de nouvelles pratiques pour toute une génération d’auteurs. Ces derniers, plus libres et décomplexés que leurs aînés, laissent libre cours à leurs questionnements sur le genre, l’identité et à leurs univers personnels qu’ils expriment loin des règles convenues de la célébration du vêtement. Cette singularité et cette liberté de ton font l’intérêt de ces auteurs qui redessinent les contours de la photographie de mode aujourd’hui.
Politique, société, étranger, portfolios…
Effervescence du monde arabe contemporain
La nouvelle édition de la biennale de photographie arabe contemporaine s’installe cet automne dans une dizaine d’espaces parisiens. Cet événement nous permet de découvrir des auteurs souvent méconnus. Focus sur trois expositions qui nous conduisent au Liban, en Égypte et au Maroc.
Le Kigali Photo Fest donne la parole à l’Afrique
Mus par l’envie d’offrir une plateforme aux jeunes photographes du Rwanda, les organisateurs insistent sur la nécessité de reprendre le fil du récit continental en exposant les richesses de la contre-culture africaine, en Afrique, pour un public africain.
Cheerz Photo Festival: le smartphone fait le mur
Fisheye et le site d’impression photo Cheerz s’associent pour organiser le premier festival français de photographies réalisées au smartphone. Expositions, ateliers et conférences sont à découvrir au Quartier général, à Paris, du 18 au 20 octobre 2019.
Avec les marcheurs vénézuéliens
Installé entre les États-Unis et l’Équateur, l’économiste et photographe Felipe Jácome propose avec Los Caminantes une lecture singulière des répercussions de la crise vénézuélienne. Un travail plastique, esthétique et politique.
Femmes en renaissance
Deux artistes sensibles aux questions de féminité, Clémentine du Pontavice et Louise Oligny, animent depuis deux ans un atelier de création à la Maison des femmes, à Saint-Denis. En associant bijoux, dessins et photographies, elles aident des victimes de violence à se reconstruire.
Rencontres, expos, livres…
Dans l’atelier de Dolorès Marat
Dolorès Marat est une orpailleuse : à son œil scintillent des pépites que personne
ne voit et que, depuis vingt- cinq ans, elle glane avec son boîtier. Revendiquant l’absence de message, cette autodidacte n’aime rien tant que raconter des histoires.
Wolfgang Tillmans, un artiste engagé
Entretien avec Pascal Beausse, responsable de la collection de photographies du Cnap, et commissaire associé d’une exposition sur l’artiste allemand dans le cadre du 10e anniversaire du réseau Diagonal.
Réalité virtuelle, un fort potentiel esthétique
Entretien avec Milo Keller, responsable du département photo de l’École cantonale d’art de Lausanne, qui trace les perspectives de développement de la VR et des technologies immersives.
Fisheye Gallery dans la forêt de Bialowieza
Devenue photographe après des études de géographie, Andréa Mantovani rend compte des enjeux environnementaux autour de la dernière forêt primaire d’Europe, en Pologne. Loin du photojournalisme, ses images s’aventurent sur le terrain du conte.
Quand le cinéma se fait interactif
Le cinéma pousse le procédé de l’interactivité plus loin. Et de nombreux réalisateurs développent des œuvres dont le scénario varie selon votre inconscient, votre rythme cardiaque ou votre attention.