Isabel Muñoz
Trance‘n’dance
22 avril – 18 juin 2022
Avec Trance’n’dance, Hangar présente la première grande exposition d’Isabel Muñoz (ES, 1951) en Belgique. Puisant dans les œuvres réalisées par la photographe et vidéaste espagnole ces 10 dernières années, Hangar propose un voyage dans le monde visuel d’une artiste que l’on a parfois surnommée « portraitiste du corps ». Véritable story-teller, Muñoz « raconte » des pratiques et des rituels observés aux quatre coins du monde, qu’ils soient civilisationnels, identitaires, transgressifs parfois. A travers l’histoire de ces communautés spécifiques, l’exposition met en lumière un travail profondément axé sur la condition humaine, et son étonnante capacité à se dépasser et abolir les limites, tant au niveau émotionnel que physique. Précise et perfectionniste, Isabel Muñoz ne cesse d’aiguiser sa curiosité et d’expérimenter le medium photographique. Par celui-ci, elle réussit à mettre en image une certaine forme de transcendance, à rendre visible ce que nos sens perçoivent mais ne peuvent nommer.
L’exposition se compose d’une centaine d’images et de plusieurs vidéos et photogrammes. Les tirages platine-palladium ont été réalisés par l’artiste elle-même dans son studio madrilène. Hangar présente également, à côté de l’exposition principale Trance’n’dance, une série de 10 images « iconiques » de l’artiste. Trance’n’dance fait l’objet d’une publication sous la forme d’un « magalogue ».
Jean-François Jaussaud
Louise Bourgeois: Intimate Portrait
22 avril – 18 juin 2022
Jean-François Jaussaud dresse une portrait intime de Louise Bourgeois (1911-2010 FR/US). Figure artistique majeure du 20ème siècle elle était à la fois plasticienne, sculptrice et peintre. C’est à New-York que Jean-François Jaussaud rencontre l’artiste. Une première séance photo en avril 1995 donne suite à de nombreuses autres rencontres au cours des 11 dernières années de vie de l’artiste. Dans son atelier de Brooklyn ou dans sa maison de Chelsea, Jean-François Jaussaud réussit à saisir Louise Bourgeois comme elle est : espiègle, joyeuse, investie mais aussi im- prévisible. Il se laisse imprégner par l’atmosphère de la maison, « sa cellule, son théâtre » et est libre de circuler au milieu de son studio-laboratoire, un champ de bataille empli de souvenirs. Le photographe observe l’artiste au cœur de son œuvre et nous en offre un portrait plein de justesse. Ils se rencontreront pour la dernière visite en février 2006.