L’édition 2023 alimente le Perche Sud d’un souffle contemporain en investissant quinze lieux patrimoniaux choisis en dialogue avec les œuvres présentées. Le parcours irrigue 70 km de vallons, à partir de son épicentre, le moulin blanchard, en traversant les communes de Perche-en-nocé, Saint-Cyr-la-Rosière et Cour-Mau-Gis-sur-Huisne. Églises, belles demeures et espaces d’exposition s’ouvrent au public les week-ends, tandis que des institutions comme l’écomusée du Perche et le parc naturel régional du Perche sont ouvertes toute la semaine.
Vingt expositions personnelles autour d’un thème fédérateur, le règne animal, offrent une belle représentation de la scène française, sans omettre de donner à voir les travaux réalisés par les artistes en résidence et par des auteur(e)s vivants sur ce territoire riche en créateurs. La programmation est assurée par Christine Ollier.
Les expositions offrent une belle représentativité de la scène française avec des artistes référentiels en regard de l’animalité comme Françoise Pétrovitch, Karen Knorr, Julien Des Monstiers.
La sélection est coordonnée avec les résidences et a permis de produire des ensembles en lien avec le territoire d’Yves Trémorin, Sébastien Gouju et de l’américaine Anne Rearick grâce au soutien d’AM ART et en coproduction avec l’Ecomusée, PNR et le Moulin Blanchard. Le lauréat Mathieu Lion de la résidence Capsule – DRAC Normandie – montre également un bel ensemble.
Deux importantes productions de Manoli Gonzalez et Camille Pozzo di Borgo ont reçu le soutien du Fonds Regnier pour la Création. La photographie garde sa place majeure et est complétée avec les travaux d’Aurélie Scouarnec, de Francesca Todde, celui d’Irène Jonas inspiré par Rosa Bonheur et Le Bestiaire de Catherine Poncin.
Le programme permet aussi de faire connaitre des artistes émergents sur ce territoire riche de créateurs, Isabelle de Noaillat, Djabril Boukhenaissi et Jimmy Beunardeau.
D’autres coups de cœur de Christine Ollier pour des œuvres originales et puissantes viennent parachever la sélection comme les incroyables totems de Benoit Huot, l’installation de Sylvain Wavrant inspirée des métamorphoses d’Ovide et les animaux espiègles de Marina Le Gall et ceux de Martine Camillieri.