Les Rencontres sont destinées à promouvoir la jeune création photographique internationale. Elles développent des valeurs riches : partage de savoirs et d’expérience, confrontations de démarches et de cultures dans un esprit de respect et de liberté.
Unique en son genre, le concept des Rencontres s’articule autour d’une résidence collective d’artistes, encadrée par un conseiller de renommée internationale tels les artistes précédents : Philip Blenkinsop, Joan Fontcuberta, Christian Caujolle, Max Pam, Françoise Huguier, Cristina Garcia Rodero … et par une équipe technique professionnelle.
Cette résidence s’appuie sur l’idée de proposer à des jeunes photographes qui développent des notions de photographie d’auteur un espace-temps où ils pourront s’interroger sur leur travail et sur la pertinence artistique de leur démarche. La commande passée au jury de sélection d’explorer les diversités artistique et culturelle en fait un gage de richesse des échanges.
Klavdij Sluban est un photographe français d’ori-gine slovène, né à Paris en 1963. Il est lauréat du prix EPAP, European Publishers Award for Photo-graphy 2009 avec publication du livre Transsibé-riades simultanément dans six pays d’Europe ; du prix Leica (2004) ainsi que du prix Niepce (2000).
Sluban mène une œuvre personnelle rigou-reuse et cohérente, ce qui en fait un des photo-graphes-auteurs les plus intéressants de sa géné-ration. Souvent empreints de références littéraires, ses nombreux voyages photographiques se situent en marge de l’actualité chaude et immé-diate. Ses périples photographiques en mer de Chine, aux Caraïbes,dans les Balkans, en Russie, en Chine,aux Îles Kerguelen (première mission artistique en Antarctique)… peuvent se lire chez lui comme une rencontre entre la réalité du moment et le sentiment intérieur du photo-graphe dromomane. Ses noirs profonds, ses silhouettes à contre-jour confèrent à son écriture photographique une droiture et une justesse exemptes de tout didactisme ou exotisme.
Née en Chine en 1983, elle vit et travaille à Paris. Elle a obtenu le DNSEP à l’École supérieure d’art de Grenoble en 2011, et le diplôme de l’Ecole nationale supérieure de la photographie en 2013. Sa pratique photographique se concentre essentiellement sur le paysage, en partant des jardins paysagers jusqu’aux montagnes. Son travail a récemment été exposé à Paris, Grenoble, Arles et Chambéry.
Né en 1985 à Paris je partage ma vie entre l’informatique et la photographie.
Je m’intéresse aux sciences et à l’épistémologie, et tout ce qui touche aux limites de la connaissance humaine en général. Pour cela j’essaye de représenter visuellement des narrations autour de sujets comme la physique, l’astronomie, la politique ou la psychologie, en essayant de brouiller les pistes entre documentaire et art conceptuel.
Joseph Gallix a 23 ans, il vit à Mâcon. Il est un photographe dont la pratique se développe autour de sujets personnels trouvant écho dans la réalité. En effet, durant ces trois dernières années les thématiques de l’exil, du travail et de la vie après la perte de l’être aimé ont traversé l’ensemble de ses travaux. Pour le Combat Continu il s’est attaché à comprendre la lutte des ouvriers Goodyear d’Amiens en proposant un travail documentaire pure-ment photographique.
J’ai 36 ans, j’ai toujours fait des images sans jamais les montrer. Après avoir travaillé une dizaine d’années dans la communication pour le théâtre, j’ai enfin décidé d’aller au bout de cette histoire. J’ai suivi l’atelier de Pierre Barbot, à l’ETPA, à Toulouse, l’an dernier. Et en un an j’ai gagné dix vies !Sortie avec une mention spéciale du jury, j’ai été invitée à présenter ma série « La vie devant soi » en tant que coup de cœur au festival ManifestO, en septembre dernier. Je poursuis ce travail depuis.
Truth Leem est sud-coréenne, elle a 29 ans.
Environ trois mois après ma naissance, ma sœur est morte. J’ai dû rejoindre le domicile de diverses personnes pendant un certain temps parce que ma mère était émotionnellement incapable de prendre soin de moi. Je crois me souvenir encore du jour où j’ai intégré la maison d’un de mes oncles. J’avais peur d’être abandonnée.
Ceci est le premier souvenir de ma vie.
Juliette McCawley est originaire de Trinidad. Elle a vécu aux États-Unis, en Chine et au Royaume-Uni, où elle a développé ses compé-tences en tant que réalisatrice et photographe. En tant que cinéaste et metteur en scène pour ses premiers courts métrages à Shanghai, elle a éprouvé le besoin d’utiliser la photographie afin de capturer des images d’un monde très différent de ce qu’elle connaissait. Son amour pour le cinéma narratif et la photographie lui fournit deux toiles très différentes mais complé-mentaires pour saisir les histoires autour d’elle.
Je suis née à Cagliari, en Sardaigne, en 1987. Après deux ans d’études en Sciences Politiques à l’université de Rome 3, j’ai obtenu un diplôme en philosophie à l’université de Trient. J’aborde la photo-graphie en 2009, en participant à divers workshops en Italie qui me poussent à rechercher une formation professionnalisante. Admise à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2012, j’y suis actuellement étudiante en troisième année.
Bostjan Pucelj est slovène, il a 35 ans. Ses projets portent sur des sujets critiques et délicats auxquels a donné lieu la société moderne, ainsi que des points qui échap-pent à notre champ de vue et qui vont bientôt devenir simplement un souvenir de désir. Il vit et travaille dans la région de Dolenjska en Slovénie. À Niort il nous présente un sujet très ludique…