Après deux ans d’interruption, suite aux événements que le Mali a connus, les Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la photographie, sont de retour.
La prochaine édition, la 10e, se tiendra à Bamako du 31 octobre au 31 décembre 2015. La croissance exponentielle des candidatures pour cette édition (800 dossiers reçus contre environ 250 l’édition passée), prouve à quel point les Rencontres étaient attendues par les artistes du continent.
En effet, et on ne cessera de le répéter, Les Rencontres de Bamako constituent une plateforme unique de visibilité pour les photographes du continent et de la diaspora. Depuis plus de vingt ans, elles exposent aux publics bamakois, africain et international les talents de ces artistes. Elles participent ainsi à l’émergence des photographes africains en étant un moteur de création, d’espoirs et la réalisation d’un rêve pour nombre d’entre eux : être reconnu et pouvoir vivre un jour de son travail.
La Biennale est aussi une singulière fenêtre de visibilité pour mon pays, le Mali. Nous sommes fiers d’y accueillir les artistes et les professionnels du monde entier lors de la semaine d’ouverture qui aura lieu du 31 octobre au 4 novembre 2015.
Nos invités découvriront, au Musée National du Mali, au Musée du District, au Mémorial Modibo Keïta, à l’Institut français de Bamako et dans l’espace public, la programmation artistique confiée à Bisi Silva, directrice artistique de cette 10e édition des Rencontres de Bamako, qui s’est entourée d’Yves Chatap et Antawan Byrd, commissaires d’exposition associés.
La thématique proposée par Bisi Silva pour cette édition anniversaire s’articule autour du Temps : Telling Time. Elle invite les artistes à interroger la notion de temps afin de proposer de nouvelles manières de penser le passé, débattre du présent, et imaginer le futur.
Je salue l’engagement et la générosité de cette femme, commissaire d’exposition indépendante, Nigériane, qui a créé à Lagos le Centre for Contemporary Art. Ce centre d’art est aujourd’hui l’un des points névralgiques pour la création sur notre continent.
Bisi Silva a choisi de s’entourer d’Antawan I. Byrd et Yves Chatap en tant que commissaires d’exposition associés.
Je voudrais enfin remercier l’Institut français, notre partenaire depuis vingt ans, avec lequel nous coproduisons cet événement.
Je remercie aussi tous les partenaires qui nous soutiennent dans l’organisation des Rencontres de Bamako. Sans leur soutien, il aurait été impossible de porter la Biennale pendant toutes ces années.
Samuel Sidibé
Délégué général des Rencontres de Bamako